Interview: Didier Wampas

Les Wampas nous ont accompagnés durant les quarante dernières années. Didier Chappedelaine est désormais retraité de la RATP et vit paisiblement à Sète. Didier Wampas lui, continue son aventure avec son groupe (il a aussi le groupe parallèle « Sugar & Tiger » avec sa compagne Florence au chant). Les Wampas ont sorti en 2019 leur dernier excellent album en date « Sauvre le monde » enregistré par Lionel Liminanas. Il a continué de communier avec son public lors de vidéo-concerts sur les réseaux sociaux pendant la pandémie. Merci à Didier Wampas de nous avoir accordé cette longue interview où il est question (entre autres) de l’actualité, du groupe les Wampas et de sa vision de l’industrie musicale… le tout sur un ton très cash !

Thee Savage Beat :  C’est quoi le plus dur pour un punk en hiver 2021 ?

Didier Wampas : C’est de ne plus faire de concerts. À part ça, le reste ça va. C’est ça le plus dur. Enfin, pour moi, parce qu’un punk qui n’est pas musicien pour lui le plus dur c’est peut-être de ne plus aller aux concerts.

En 2019, sur votre dernier album en date, on trouvait la chanson « Sauver le Monde ». En ces temps de Covid, penses-tu que la culture peut sauver le monde, alors que nos dirigeants l’ont implicitement qualifiée de “non essentielle” ?

La culture ne sauve pas le monde, elle fait partie du monde, elle permet de le supporter un peu mieux. Ce n’est pas un truc essentiel à la vie en soi, je dis ça même si c’est mon métier et que c’est important. La culture n’est pas partie avec le virus. On nous a retiré le live, le spectacle vivant, mais on peut continuer à regarder des films, à écouter de la musique, à lire des livres ou à regarder des opéras à la télé. C’est pas toute la culture qui a été coupée, on ne peut pas nous l’enlever. Il faudrait un Etat totalitaire pour ça. On n’en est pas là.

Si tu devais écrire une chanson sur le Covid quel en serait le titre ?

Je n’en ferai pas. Je n’ai pas envie de faire de chanson sur le Covid. On en parle partout à longueur de journée, dans les journaux, à la radio, dans les conversations, tout le monde ne parle que de ça. J’aimerais bien savoir le pourcentage de conversations qu’il y a autour du Covid en ce moment. Au moins 50%. Donc laisse tomber, je ne vais pas rajouter du Covid au Covid. 

Avec les Wampas tu as sorti ton 1er 45 tours à 1000 Exemplaires. Que penses-tu aujourd’hui de la mode des disques à tirage limité et de l’engouement depuis plusieurs années pour le vinyle ?

On s’en fout un peu du format, c’est bien de faire des trucs. Je n’ai jamais revendu mes vinyls, je les garde et je continue d’en acheter, donc vive le vinyl. Editions limitées ou pas, le principal c’est de faire des disques, des albums, des singles, tout ce que tu veux. Je sais que ça fait plaisir à des gens d’avoir des éditions limitées mais moi je m’en fous. 

Tu as déclaré en 2009 dans une interview à Laurent Ruquier que tu préférais faire des disques plutôt que des concerts. Pourtant tu sembles y prendre beaucoup de plaisir. Maintiens-tu tes propos ? 

Les concerts on en fait plein, enfin hors pandémie on en fait une centaine par an et j’adore ça mais ce n’est pas un moment rare. Le studio on y passe dix jours tous les deux ans pour faire un disque, c’est un événement du coup. C’est important de créer, d’enregistrer. Si je suis là c’est parce que j’ai écouté des disques à la base. Il n’y a pas de concerts s’il n’y a pas de chansons donc c’est très important. J’adore autant le studio que la scène. 

Dans ta jeunesse, quels concerts t’ont le plus électrisé, t’ont donné la flamme ?

Ce n’est qu’à la fin de l’adolescence que j’ai commencé à sortir à Paris et j’ai été marqué par les Cramps à Bobino, c’est le premier concert qui m’a électrisé. 

Dans le titre « Mars 78 », vous vous livrez à une critique au vitriol de la variété française. Pourtant vous avez joué aux Victoires de la musique en 2004. Que penses-tu de la scène française actuelle et des groupes ou artistes récompensés aujourd’hui ? Sinon, peux-tu nous dire pour qui tu as voté cette année aux Victoires de la musique ?

Je n’en écoute plus depuis quarante ans donc je n’en sais rien. Je n’ai jamais écouté une chanson de Julien Doré ou Benjamin Biolay, je ne sais pas ce qu’ils font. Je ne sais pas ce qu’il se passe dans la variété française actuellement et ça ne m’intéresse pas. Je vis très bien à côté de tout ça. Je ne vote pas aux Victoires. J’y ai été invité avec les Wampas donc je me suis dit que ça pourrait être marrant de voir ce que c’était de l’intérieur mais ça ne m’a pas plu tout ce cirque. 

Vous avez participé aux sélections pour l’Eurovision en 2007, ce qui a valu un live mémorable en prime time à la télé. Était-ce pour se faire de la pub ou es-tu vraiment féru de cette compétition ?

Ni l’un ni l’autre. Le patron d’Arte ou de France 5, je ne sais plus [NDLR: En fait il s’agit de France 4], qui est fan de musique, fan de rock, nous a dit “Cette année ils ont demandé à toutes les chaînes du service public d’inviter un candidat à l’Eurovision”. Ça le faisait marrer de nous faire venir donc j’ai écrit une chanson en dix minutes et puis voilà. Ce n’était pas pour se faire connaître, on n’a pas été plus connus après ça, mais c’était marrant à faire. Il y a quarante ans que je n’ai pas regardé l’Eurovision donc depuis Abba je ne sais pas qui y passe.

 Vous passez très peu dans les médias mainstream. Est-ce un choix de votre part ou bien êtes-vous ostracisés ?

Ni l’un ni l’autre. On ne fait pas d’efforts pour y passer et puis on s’en fout. 

Tu as fait un duo il me semble avec Patrick Juvet en solo. Si tu devais faire un duo avec la personne de ton choix en 2021 qui serait-il ou elle ?

Je ne crois pas avoir fait un duo avec Patrick Juvet [NDLR: C’est exact]. On a fait une reprise de “Où sont les femmes” et il a participé au clip de “Manu Chao” mais on n’a pas chanté ensemble, et maintenant c’est trop tard hélas. Je voudrais bien faire un duo avec Plastic Bertrand un de ces jours.

Dans les titres des Wampas, on peut à la fois trouver des textes liés à l’actualité, comme “Liste de droite” ou “Chirac en prison” et des textes délirants comme « Chocorêve » ou « l’aquarium tactile ». Y’a t-il une cohérence dans tout cela, quels sont les points communs entre les chansons du groupe ?

S’il y a une cohérence entre les chansons, ce n’est pas volontaire. Chacune fait sa vie à part, je n’ai pas fait de concept particulier.

 « Chirac en prison », sorti en 2006, vous a valu une censure audiovisuelle. Avec du recul  ne penses-tu pas qu’aujourd’hui l’état de la France s’est beaucoup dégradé depuis cette époque ? Que la vie n’était pas aussi terrible sous Chirac ? 

Non ça ne s’est pas dégradé, il faut arrêter avec ces histoires de “C’était mieux avant”. À part là en ce moment oui à cause du Covid, mais sinon ça va quand-même. Macron c’est pas un dictateur non plus, on n’est pas en dictature. C’est peut-être pas mieux qu’avant mais ce n’est pas pire que sous Chirac, ni sous Pompidou ou je ne sais qui. Ça n’a pas de sens de dire que c’était mieux sous De Gaulle par exemple, ce n’est pas vrai. La société évolue et il y a plein de libertés qu’on n’avait pas avant. Les homosexuels peuvent se marier, l’avortement est autorisé, on peut s’exprimer. La société évolue lentement mais vers le mieux. 

Est-il toujours aussi compliqué de critiquer les institutions aujourd’hui ?

Ça n’a jamais été compliqué de critiquer les institutions en France sauf pendant la guerre. Le reste du temps on a toujours pu critiquer. Après tu passes à la télé, à la radio ou pas, tu choisis, mais en général tu peux dire ce que tu veux, tant que tu n’appelles pas au meurtre. Si tu veux chanter “Macron enculé!”, personne ne va te faire chier.

Politiquement je suis plutôt un punk centriste

On a compris que tu es plutôt George Marchais que Marine Le Pen de par vos titres et paroles de chanson. On peut vous voir comme un groupe anticapitaliste et toi particulièrement sur la chanson solo « la propriété c’est du vol ». Quel est aujourd’hui ton positionnement politique ?  Qu’as-tu pensé du mouvement des gilets jaunes ?

Politiquement je suis plutôt un punk centriste comme l’avait dit un ami. Je suis anti-fasciste mais pas anti-capitaliste. Je ne suis pas pro-capitaliste non plus. Concernant les gilets jaunes c’est trop compliqué de se positionner, ça englobe trop de choses. Si je fais de la musique c’est pour exprimer mes idées autrement qu’en faisant de la politique. 

Dans votre dernier album, tu abordes le thème de l’écologie avec « l’autoroute des gros porc », « le dernier cormoran »…. Penses-tu que l’engouement actuel pour l’écologie est une mode ou bien une réelle prise de conscience ?

Un peu des deux. Il y a plein de choses dont on n’avait pas conscience, maintenant on est de plus en plus informés. Du coup ça devient normal de trier nos papiers, de faire gaffe à ce qu’on achète, et puis il y a des voitures électriques, des gens qui cherchent des solutions pour améliorer les choses. Même si ce n’est pas l’idéal, c’est une avancée déjà. Le fait que ce soit à la mode ça aide aussi. 

 On connaît ta passion pour le cyclisme, que tu as déclinée en chanson (« Jalabert », « Rimini », « j’ai avalé une mouche », « Baby suce ma roue »). D’où te vient cet intérêt pour la petite reine ? Est-ce un héritage familial ?

Non, c’est pas un héritage familial. Quand j’étais petit je regardais le Tour de France pendant les vacances avec mon frère et mes cousins. Je suis le Tour depuis toujours et je fais un peu de vélo donc voilà.

Les chansons des Wampas sur des villes sont mes favorites (Tu en as écrit plusieurs comme Nevers, Toulouse, Spezet, Strasbourg, Tokyo, Edimbourg). Et puis il y a pas mal de titres sur la Bretagne, « Le télégramme de Brest », « Les ravers de Spezet », « le Fest-Noz d’Halloween ». Qu’apprécies-tu chez les bretons ? Que connais-tu de ma ville, Nantes ? Pourrais-tu en faire une chanson, et si oui, de quoi parlerais-tu ?

Ma mère est bretonne et j’ai passé toutes mes vacances d’été en Bretagne. J’apprécie leur indépendance d’esprit. Historiquement oui, Nantes est en Bretagne mais bon, pour moi la vraie Bretagne est à l’ouest de l’axe Lorient – Saint Brieuc. De l’autre côté ils n’ont jamais parlé breton. Donc après est-ce que Nantes c’est la vraie Bretagne, c’est une autre histoire. J’ai joué assez souvent dans cette ville donc oui, je pourrais faire une chanson dessus si un jour ça me vient.

On connaît ta passion pour le punk-psycho des Cramps avec la chanson « J’écoutais les Cramps ». Par contre qu’en est-il pour toi du punk des Clash, d’Iggy et ses Stooges, de Motörhead, des Ramones, des Slits, des Fleshtones et de Nirvana ? Peux-tu nous dire ce que t’inspirent ces groupes ?

J’ai commencé à vraiment écouter de la musique fin 77 début 78 donc j’ai grandi avec tous ces groupes-là. J’ai vu les Clash à la télé quand j’avais 15 ans et ça a été le point de départ. La base c’est ça, le punk entre 77 et 80. Les Stooges, le MC5 etc., pour moi c’était déjà un peu ringard, même si j’aimais bien “Lust For Life”. Je ne vais pas me faire des amis en disant ça! Quant à Nirvana, ils m’ont plu dès qu’ils sont arrivés. 

Tu es d’accord sur le fait que les Sleaford Mods sont les dignes héritiers des Sex Pistols ?

J’ai essayé d’écouter plusieurs fois mais je ne parle pas assez bien anglais donc je ne comprends rien et ça ne peut pas me parler autant que les Sex Pistols. Eux me faisaient de l’effet sans que je ne pige ce qu’ils disaient puisqu’il suffisait de capter les mots phares genre Anarchy ou No Future. 

Peux-tu me citer 5 artistes ou groupes actuels français ou internationaux que tu adores ?

J’écoute plein de trucs donc depuis trente ans qu’on me pose cette question, je ne sais jamais quoi répondre. J’écoute pas mal de country. En ce moment le dernier album de Midland tourne pas mal chez moi. Après j’ai envie de citer des potes ou des gens que je connais mais si j’en oublie ça va pas le faire! 

De nombreux  titres des chansons des Wampas sont des prénoms féminins « Patricia », « Valérie », « Christine », « Jenny », « Denise », « Marilou », « Julie », « Victoria », »Denise » ou « Léonie ». Et puis il y a la chanson “Petite fille”. Peux-tu nous dire comment vous avez eu l’idée de faire monter les filles sur scène sur ce titre ? Peut-on dire que les Wampas est un groupe féministe ? 

Je ne sais plus comment c’est venu de faire monter les filles sur scène. Aucune idée. On a dû avoir l’idée un soir et c’est resté. Je ne vais pas crier qu’on est un groupe féministe car on n’a rien fait de spécial en ce sens, ni dans l’autre. Humainement dans nos vies perso on respecte les femmes évidemment, on est gentils, on les aime, on les comprend. Ce serait de la démagogie de dire qu’on est un groupe féministe et je refuse de faire dans la démagogie. 

 Penses-tu qu’un mouvement Metoo pourrait faire irruption dans le milieu du rock ?

Oula, c’est déjà arrivé des histoires de type #MeToo dans le rock, ce n’est pas nouveau. De là à en faire un raz-de-marée je ne sais pas, le rock est moins popularisé que le cinéma ou la télé. 

Quel est ton Top 5 des chansons d’amour ?

Bonne question, il faudrait que je réfléchisse mais je vais te donner un truc en toute vitesse comme ça. Donc disons “Love Me tender” d’Elvis, “Qui Saura” de Mike Brant, “Si tu me quittais des yeux” de Jean-Luc Le Ténia, “I know it’s over” des Smiths et “Two Girls” de Townes Van Zant.

Un de vos albums s’appelait « les Wampas sont la preuve que Dieu existe », et puis il y a le titre “Le Seigneur est une fleur”. En quoi crois-tu ?

C’est compliqué ça aussi. Je crois en Dieu. Après chacun se démerde avec le Dieu qu’il veut. 

As-tu des anecdotes amusantes à nous raconter sur le film génial de Gustave de Kervern et de Benoît Delépine « Le grand soir » ? (où vous faites une apparition avec les Wampas). Est-ce un bon souvenir ? 

Poelvoorde était saoul comme un cochon parce qu’il avait le trac je crois d’être sur scène devant un public, il y avait deux cents punks qui étaient venus, il était complètement bourré, je ne sais pas comment il a tenu. Je lui ai dit “Ah bah bravo le cinéma!” et il m’a répondu “Quoi qu’est-ce t’a dit? T’as raison en plus, t’as raison!”. C’était un très bon souvenir ce tournage, on était très contents d’avoir fait ça, il y avait une bonne équipe.

As-tu d’autres projets cinématographiques ? Plus généralement, quels sont tes goûts en matière de cinéma ?

Je n’ai pas de projet cinématographique. Il y a trois ans on m’a fait jouer le rôle d’un ingé son dans un film qui s’appelle Sun. Je m’appelais Hervé et je gueulais sur les musiciens. Je suis très bon public en cinéma, contrairement à la musique où je suis très difficile. J’écoute une chanson et en trente secondes je sais si je trouve ça pourri et j’arrête. Au cinéma j’aime tout, je pleure devant les dessins animés, je vais voir plein de trucs, aussi bien des films d’Arts et Essais que des trucs populaires. Avec ma fille j’ai regardé tous les Marvels. Au cinéma je me fais avoir à chaque fois, j’aime tout, que ce soit bien ou pas, je regarde en entier. 

Malheureusement, tu n’as pas pu écrire une chanson pour Johnny Hallyday comme tu l’exprimais dans le titre de 2006 « Johnny ». Que représente aujourd’hui pour toi Johnny Hallyday ?

Je n’ai pas pu parce que je n’ai pas voulu. J’avais commencé à écrire “Christine” pour Johnny parce qu’on me l’avait proposé et je ne l’ai pas envoyée, je n’avais pas envie en fait, donc je l’ai gardée pour les Wampas. Johnny est mort, c’est le passé. C’était le plus grand rockeur français de tous les temps oui, évidemment. Il représente beaucoup en vrai, je ne serai pas là aujourd’hui si je ne l’avais pas entendu chanter Eddie Cochran et Elvis. Mais je ne l’écoute plus depuis longtemps. Remarque je n’écoute plus les Pistols ou les Clash non plus, toutes ces chansons sont en moi. 

Sur le titre « la Nasa vous ment » sur votre dernier album « Sauvre le monde », le son de batterie sur ce titre me fait penser à l’intro de « Be My Baby » de The Ronettes, ai-je raison ?  Aimes-tu ce genre de groupe sixties ? 

Je ne m’en rappelle plus mais sûrement, il y a un milliard de morceaux qui commencent comme ça de toute façon. J’aimerais bien un jour faire une compilation de tous les morceaux qui commencent comme “Be My Baby”. Il doit y en avoir quelques centaines! Bien sûr que j’aime ces groupes sixties, c’est ce que je préfère, presque. Les Ronettes, les Beach Boys et tout ce qui en découle. La musique qui m’a le plus marquée c’est ça. 

Que t’as inspiré la mort du producteur Phil Spector (qui a entre autres produit un album des Ramones) ?

Ça faisait déjà vingt ans qu’il ne faisait plus de disques et je ne le connaissais pas personnellement donc je ne vais pas dire que j’ai été triste de sa mort. Il a été très important, ça a été le plus grand producteur de l’histoire de la musique mais les gens meurent à un moment, surtout quand ils ont passé quatre-vingt ans, donc même s’ils ont été importants pour nous, on ne les connait pas vraiment donc je vais pas mettre un post sur Instagram en disant que je suis ravagé dès qu’un artiste en bout de course meurt. 

Qu’emporterais-tu si tu devais embarquer pour un voyage sur la lune ?

J’ai envie de dire mon vélo mais ce ne serait pas pratique. 

 Le nom des Wampas est issu de la BD Rahan. Es-tu toujours fan de BD ?  Quel est ton Top 5 des BD à lire absolument ?

J’en lisais beaucoup enfant mais j’ai arrêté quand j’ai commencé à lire d’autres livres. Après Tintin et Astérix, je n’ai pas continué. Ceci-dit j’aime beaucoup la collection Pataquès chez Delcourt. 

Tu as déclaré: « Je continuerai minimum jusqu’à ce que j’atteigne la durée de la carrière de Charles Trenet » (Rock Hardi n°55). Sachant que la carrière de Charles Trénet a duré près de 70 ans ans, cela veut dire que tu ne prendras jamais ta retraite. Est-ce ainsi que tu vois les choses ?

Je n’en sais rien en vrai, mais je n’ai pas l’intention d’arrêter. Que faire d’autre de mieux? C’est ce que je sais faire donc je vais continuer. Je peux tout arrêter demain, on ne sait jamais. Remarque avec les restrictions liées à la pandémie j’ai un aperçu de ce que ce serait si j’arrêtais. Mais franchement je pense continuer. Je joue tous les jours chez moi déjà en attendant que ça reprenne.

Quels sont les projets actuels des Wampas ? Dans une interview de Novembre 2019  dans Rock’n’ Folk, vous parliez de l’envie de faire un album de reprises de twist, est-ce toujours d’actualité ?

Je ne sais pas si on le fera un jour. J’en ai eu plein des envies comme ça. Déjà on va refaire un album cette année avec les Wampas, et un avec Sugar & Tiger, mais après je ne sais pas. J’écris plein de chansons qui serviront pour ça ou autre chose. Il y a beaucoup de trucs que j’aimerais faire, comme par exemple un album avec Loran Béru, mais je n’ai pas de projet précis, à part continuer à faire de la musique. Kiss!

Interview : Frédéric Quennec / Nicolas Quennec

Un grand merci à Florence Virginie !

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Publié par theesavagebeat

Ce blog propose des articles, principalement des interviews, sur des artistes ou groupes rock, punk rock et rock garage. Il est basé à Nantes (France). Le nom Thee Savage Beat est un hommage au groupe nantais Thee Death Troy ainsi qu’au titre des Dictators « The Savage Beat ». Ce blog est tenu par Frédéric Quennec et Nicolas Quennec.

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