Boss est composé de divers musiciens issus de l’internationale bruitiste : au chant Jonah Falco (Fucked up, Career Suicide…), aux guitares deux activistes forcenés de la scène musicale actuelle, Maxime Smadja (Rixe, Skategang, Condor…) producteur ingénieur du son de ce qui se fait de mieux sur notre territoire (Pierre & Bastien, Crusaders of love, Police Control, etc) et Charlie Manning Walker (Crown Court, The Chisel…) qui joue également dans les surexposés Chubby & the gang, à la batterie Nick Sarnella (Crown Court) et à la basse Amaury Benity (Rixe, Trap).
Tout ce petit monde appartient à une niche quelque peu incestueuse qui a pour point commun d’appartenir à une scène Oï, Street punk, Hard-core pleine d’énergie qui lorgne maintenant du côté du Glam !
Ces mecs ont sorti deux 45Trs, quatre titres bourrés de gimmicks imparables, de break inspirés, de chants bubblegum soutenus par une rythmique punk. Le son compact est une tuerie, le réal rock n roll à son apogée. Dans un monde idéal ces chansons passeraient en boucle à la radio et les ados gribouilleraient BOSS au marqueur sur leur sac US.
Les illustrations de leur pochette ressemblent à s’y méprendre au « Boy Howdy » dessiné par Robert Crumb pour le magazine Creem. Le journal créé en 69 à Détroit où officiait Lester Bangs soutenait Alice Cooper, Iggy, les Stooges et les New York Dolls. Boss n’aurait pas dépareillé dans la mêlée.
FISH
BOSS « Steel Box » (Goner/2018) / « Cash’em in » (Static Shoc Rcds/2021)